• Chapitre 5

    Chapitre 5 :

    La disparition :

     

    -Ouaou, j’adore me balancer, c’est super génial !! Je sais, tu vas te dire que je suis beaucoup trop grande pour me balancer, mais bon, c’est quand même super génial !

    -C’est bien, mais n’oublie pas ce que je t’ai dit, il faut que tu t’arrêtes si tu vois que le vent se lève et que la pluie tombe, n’oublie pas, lui répondit son grand-père

    -C’est bon, j’ai compris, tu me l’as dit au moins dix fois !

    -Je sais, mais si je dis ça, c’est pour ton bien.

    Johanna continua à se balancer pendant une bonne demi- heure, jusqu’à ce que le vent se lève et que la pluie commence à tomber. Oubliant les recommandations de son grand-père, elle continua en se disant : « Ce n’est pas deux gouttes de pluie et du vent même pas capable de soulever une feuille qui  vont m’empêcher de me balancer ». Soudain, une grande rafale de vent réussit à faire chuter brusquement Johanna de sa balançoire. Le choc fut si fort qu’elle perdit conscience.

     

    *

    *  *

     

    Lorsque ce fut l’heure de dîner, la grand-mère de Johanna, Hélène, alla l’appeler. Quand elle se rendit compte (à travers la fenêtre) qu’il avait beaucoup plu, et donc qu’il y avait forcément beaucoup de vent, elle eut soudain peur. Peur qu’il arrive à Johanna la même chose qu’à sa mère. Avant de sortir, elle appela son mari, François, et lui dit :

    -Il a plu.

    Il comprit tout de suite ce qu’elle insinuait. Ils se ruèrent tous les deux dans le jardin, vers la balançoire. Elle était vide. Sans trop d’espoir, ils fouillèrent de fond en comble d’abord le jardin, puis la rue, et enfin le quartier, sans la retrouver.

    -Il faut se rendre à l’évidence, dit tristement François, Johanna a disparu, tout comme sa mère, il y a 7 ans.

    -Non ! Non ! Non ! Je continuerai à les chercher, toutes les deux, jusqu’à ma mort, dans le monde entier, s’il le faut. Je savais qu’il ne fallait pas ressortir cette fichue balançoire ! Je le savais, je le savais !

    Lorsqu’elle termina son discours, elle éclata en sanglots.

    -Voila, voila, il fallait bien que ça sorte après 5 ans.

    Ils restèrent ainsi pendant une bonne dizaine de minutes. Avec d’un côté Hélène qui pleurait la disparition de sa petite-fille et de l’autre côté François, qui consolait sa femme. Après s’en être remise, Hélène appela la police, sans trop de conviction, car s’ils avaient échoué la première fois, pourquoi réussiraient-ils la deuxième ?


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