• Le crime de banlieue

    Cette histoire, je l'ai écrite il y a à peu près un an. Cette une petite nouvelle policière de 5 chapitres + un épilogue. Je posterai un chapitre par semaine pour laisser un peu de suspens...

    ENJOY!!!!Par minouchette99!!!

  • Chapitre 1 :

    Le crime :

     

    Il est 17 heures. C’est l’heure de ma petite balade habituelle. Au fait je ne me suis pas présenté, je suis Sébastien Tores, célèbre détective de France. Bref, en sortant de chez moi, j’entendis des cris. Au début, je pensais que c’était les voisins qui se disputaient comme d’habitude. Mais, cette fois, on aurait dit que toute la banlieue s’est regroupée autour de je-ne-sais-quoi. Soudain, je me figeai. Du sang. Il y avait du sang sur le trottoir. En découvrant ça, j’aurai pu m’évanouir si je n’étais pas un détective de haut niveau. Alors, j’ai couru jusqu’au corps, et là, ce que je vis me figea sur place encore une fois. Le mort est mon meilleur ami. Je n’en croyais pas mes yeux. Je suis retourné chez moi pour me remettre de ce bouleversement, puis je pris ma décision : ce sera moi qui mènerai l’enquête. Sur ce, je suis retournée à côté du  groupement de badauds. Sur place, il y avait déjà mon collègue et ami: M. Hope. Je suppose que ce sera lui qui va se charger de cette enquête. Je lui dis :

    -Bonjour, cher ami.

    En le voyant, je me souvins des circonstances de notre rencontre : après mes études supérieures, c’est lui qui m’avait aidé à intégrer la police française. Il m’a aussi aidé à grimper les échelons ; grâce à lui, je suis passé de simple policier de circulation à inspecteur confirmé.

    Il paraissait étonné de me voir, donc je lui dis :

    -J’habite ici.

    -Ah, je pensais qu’on vous avait chargé de cette enquête…

    -Justement, cela me ferait plaisir de m’occuper de cette affaire, parce que, figurez-vous que ce mort est mon meilleur ami.

    Il hésita un moment et dit :

    -Bon, d’accord, mais tu me revaudras ça un jour !

    -Je t’en donne ma parole, lui promit-je.

    -Au fait, lui dis-je avant qu’il ne parte, où est l’arme du crime ?

    -Je l’ai confié au gardien.

     Je me suis donc rendu chez lui, j’ai regardé par la fenêtre, j’ai sonné, mais il n’y était pas. Je le cherchais donc partout, et je le trouvai en train de mettre une sorte de ruban autour des limites de la banlieue. Je lui dis :

    -Bonjour monsieur, je suis M. Tores, l’inspecteur chargé de cette enquête, pouvez-vous me donner l’arme du crime ?

    -Oui, monsieur elle est dans ma cabine, prenez les clés.                                          

    Il joignit le geste à la parole et me les tendit. Au moment où je m’apprêtais à lui demander ce qu’il faisait, il me dit, comme s’il lisait dans mes pensées :

    -Plus tard…

    Bien évidemment, il n’y avait tien d’intéressant sur l’arme du crime (les empreintes ont été essuyées). Au moment de sortir, je me suis retrouvé nez-à-nez avec le gardien, et je lui demandai:

    -Que faisiez-vous, tout à l’heure ?

    - Je mettais la barrière de protection d’urgence, cela veut dire que, maintenant, personne ne peut ni entrer ni sortir de la banlieue.

     

     


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  • Chapitre 2 :

    L’inspection du corps :

     

    Donc, après l’inspection de l’arme, c’est au tour du corps d’avoir sa petite inspection. Pour

    cette étape nous n’avons besoin que de ses facultés d’observations. C’est pour ça que je suis allé à mon café préféré, pour prendre un cheese-cake, ma pâtisserie préférée ; ça me sert à reprendre un peu de forces. Donc, je disais qu’il fallait maintenant inspecter le corps. Juste à côté de celui-ci, il y a une Mme Lasra, qui ne s’en ai apparemment toujours as remis. Je lui demande :

    -Bonjour, madame, je suis l’inspecteur chargé de cette enquête, savez-vous si le corps a été bougé ?

    -Non, j’ai été la première à découvrir le corps et je n’ai pas bougé de là.

    -D’accord, madame, sans vouloir vous offenser, pouvez-vous partir et me laisser seul ?

    -Oui bien-sûr !

    Les traces sont encore fraîches, le meurtre doit être assez récent, entre 16h30 et 17h. Alors, tout d’abord j’ai commencé par fouiller les poches de mon ami. Il y a un paquet de chewing-gums (je lui en ai piqué un), une balle en plastique (quel adulte de 30 ans trainerait avec une balle en plastique),  et d’autres babioles sans importance...mais tout au fond de ses poches il y a un trousseau de clés pas tout à fait ordinaire. Enfin, c’est ce que me dit mon intuition, une clé ici m’intrigue. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Continuons. Au fait, ne continuons pas. Il n’y a rien d’autre. L’inspection du corps étant fini, je devais continuer mon enquête avec mes maigres conclusions : le meurtre s’est déroulé entre 16h30 et 17h et ma forte conviction que la clé me mènera vers le meurtrier. La dernière étape est l’étape clé : l’interrogatoire.


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  • Chapitre 3 :

    Interrogatoire :

     

    Sur les 8 interrogatoires que j’ai menés, trois me semble sortir du lot : ils contiennent les dernières pièces du puzzle. Ce sera rapide, il faudra juste retenir tout ce qui a été dit pour pouvoir émettre une hypothèse ou continuer si on a une piste qui pourra confirmer l’hypothèse ou la nier. Mais il faut continuer. Alors voila le compte-rendu de mon petit entretien...

     

    Mme Lasra :

     

    La 1ère personne à questionner est Mme Lasra. C’est chez elle, à l’A6 que je dois la retrouver. Mme Lasra, est une jolie femme, rousse, pleine de tache de rousseur. Elle est un peu potelée mais ça ne se voit pas beaucoup. Donc, arrivé chez elle, elle me dit :

    -Ah, bonjour monsieur, entrez...

    A l’intérieure, je lui dis :

    -Madame, je vais vous poser des questions qui vont pouvoir m’aider à trouver des indices.

    Elle semble suivre ce que je dis avec une attention infinie. Ces beaux yeux couleur du ciel semblent regarder dans le vide. Son profond regard me rappela celui de ma mère, à une époque précise de mon enfance, une partie que je n’oublierai jamais : lorsque j’avais 12 ans, mon père disparut mystérieusement. On ne sut jamais comment cela est arrivé ; depuis ce jour, je me mis à détester les mystères sans réponses, c’est ce qui m’a incité à devenir policier.  Après être sorti de mes réflexions juste à temps, je continue :

    -Que faisiez-vous entre 16h30 et 17h00 ?

    -J’étais en train de balayer ma maison.

    -Très bien.

    Je sortis le trousseau de clé de ma poche et je le lui montre tout en disant.

    -Vous voyez cette clé, savez-vous à quoi elle sert ?

    -Je n’ai jamais vu une clé pareille ! Ce qu’elle est bizarre...

    -Bon, je voudrais vous demander une question supplémentaire, à quelle heure avez-vous découvert le corps ?

    -A 16h45, monsieur.

     

    Le gardien :

     

    Après Mme Lasra, c’est le gardien que je vais interroger. Vous allez trouver ça bizarre, mais lors d’une enquête, tout le monde est suspect. Je me dirige donc vers sa cabine. Arrivé, il me dit :

    -Ah, bonjour M. Tores, vous êtes venu pour l’interrogatoire, n’est-ce-pas ?

    -Oui.

    Il me fait entrer dans sa cabine qui est très petite, avec pour seuls meuble un lit et une petite table. Je commence et lui dit :

    -Monsieur, je voudrais vous demander que faisiez-vous entre 16h30 et 17h.

    -Je mettais la barrière de protection d’urgence, je ne me suis pas arrêter du tout pour me reposer, comme ça le criminel n’essaiera même pas de s’enfuir.

    -Mhhh...Et savez-vous à quoi sert cette clé ?

    Son visage semble montrer l’hésitation puis il dit en bafouillant un peu :

    -Je...je ne sai...sais pas.

    -D’accord et encore merci d’avoir bien voulu répondre à mes questions.

     

    Mme Ben :

     

    Mme Ben est la dernière personne à passer pour mon interrogatoire. Je me rends donc chez elle, à l’A20 pour l’interroger :

    Arrivée elle me dit, un tablier à la main :

    -Ah, bonjour, je crois que c’est mon tour, alors entrez...entrez

    -Oui, madame c’est effectivement votre tour.

    Après s’être assis sur un fauteuil, dans son salon, je poursuis :

    -La première question est : que faisiez-vous entre 16h30 et 17h.

    -Comme vous pouvez le constatez en voyant mon tablier, il y a deux heures,  je cuisinais.

    -Ah, d’accord, c’est pour ça que ça sent bon, ici ? Cela vous ennuierait de m’en donner une part ? Parce que, figurez-vous que j’adore les gâteaux !

    Elle hocha la tête et alla me chercher une part de son gâteau (très délicieux, soit dit en passant). Je continue :

    -Maintenant, savez-vous à quoi sert cette clé ?

    Son visage s’illumina et s’assombrit aussitôt en voyant la clé, on dirait que celle-ci lui rappelait un triste souvenir. Elle me répondit après un soupir :

    -Donc, si c’est pour le bien de l’enquête, je vais tout raconter : « Alors, voilà, un jour que j’allais au marché, j’ai trouvé par terre cette « clé ». Au début je n’aurais pas imaginé que ce soit une clé. Non, en la trouvant par terre, j’ai imaginé que c’était un des nombreux enfants de Mme Lasra qui l’avait perdu. Donc, je suis allée la lui rendre, mais elle m’a dit que ce n’était pas à elle. Alors, j’ai fait le tour de toutes les personnes et toutes ont dit qu’elles ne savent pas ce que c’est. Toutes sauf une. Ton meilleur ami a dit que cette clé lui disait quelque chose. Je l’ai suivi jusque dans sa chambre et il a essayé de la faire entrer dans la serrure d’un coffre.  Il s’est ouvert et une grande lumière jaune est sortie du coffre. C’était de l’or. Je lui ai demandé d’où venait ce coffre et il me répondit qu’il l’avait acheté chez un antiquaire. Alors, à partir de là on a commencé à se disputer pour savoir à qui l’or devait revenir. On est allé au tribunal et il a décidé que cet or reviendrait à ton meilleur ami. » Voilà l’histoire.

    -Merci, votre histoire m’a été très utile.

    Je suis alors retourné chez moi, je me suis préparé un thé et des petits gâteaux,  je me suis assis dans mon fauteuil préférée et j’ai commencé à réfléchir. Pendant 30 minutes, je n’ai fait que ça. Soudain, la lumière est apparue. Je sais qui est l’assassin...Et vous, à partir de ces informations, pouvez-vous deviner qui est le meurtrier ?


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  • .Chapitre 4 :

    Bilan :

     

    Je suis actuellement chez moi pour le bilan de cette affaire. Les 8 personnes présentes sont toutes dans le salon. Alors, je commence et leur dis :

    -Alors voila, après avoir inspecté le corps et interrogé les personnes présentes, j’ai la certitude de savoir qui est l’assassin. Alors, voila les deux hypothèses :

     »Hypothèse 1 : Mme Ben voulait se venger pour l’or et l’a tué pour que l’or lui revienne.

     -C’est faux, je n’aurai jamais tué une personne pour des biens matériels et je n’aurai jamais tué quelqu’un tout court ! a dit Mme Ben et elle a commencé à pleurer.

    Alors, je lui ai dit :

    -Je ne fais que récapituler les faits, je n’ai pas encore porté d’accusation. Je continue mes hypothèses : 

    »Hypothèse 2 : Mme Lasra, qui, je le rappelle, a découvert le corps, l’a tué pour une raison que je ne connais pas encore.

    -Vous n’avez aucune preuve contre moi, dit sèchement Mme Lasra.

    -Mais, je n’ai pas fini, parce que figurez-vous, ni l’une ni l’autre n’est l’assassin.

    Les deux femmes poussèrent un soupir de soulagement et des murmures commencèrent à s’élever et j’ai du faire comme les maîtresses de maternelle et de primaire et crier « Sileeeeennnnce ! », et là tout le monde s’est tu. J’ai continué :

    -Parce que le meurtrier est...

    Je pointe mon doigt vers le gardien et je dis :

    -...lui !!!!!

    Alors là, ça a été le souk dans mon salon, Mme Judra, la voisine de Mme Ben, s’est évanouie, d’autres criaient « assassin et meurtrier » à tout bout de champ. J’ai crié une nouvelle fois mon fameux « Sileeeeennnnce ! »,  et une nouvelle fois tout le monde s’est tu. J’ai dit avant que le gardien n’intervienne :

    -Voici mes preuves :

    1. Mme Lasra a affirmé avoir découvert le corps à 16h45 alors que vous m’avez dit avoir passé son temps de 16h30 à 17h00 à mettre la barrière de protection d’urgence. De 16h45 à 17h, on peut comprendre, Mme Lasra serait venu vous voir ; mais pourquoi de 16h30 à 16h45 si le corps n’a pas encore été découvert ?

    2. Lorsque je vous ai demandé si vous connaissiez la clé vous avez bafouillé, ce qui n’est pas bon signe.

    Alors voici la raison pour laquelle vous l’avez tué :

    Pendant la coupure d’électricité générale le mois dernier, vous êtes allé dans la villa de toutes les personnes présentes ici (y compris mon ami) et vous avez du trouver dans sa maison le coffre et la clé et vous l’avez ouvert. Vous avez trouvé l’or et vous vous êtes dit que tout le monde saurait que vous êtes  le voleur si vous preniez l’or sur-le-champ et vous avez décidé que c’est mieux de le tuer et ensuite de voler l’or ; Je ne crois pas me tromper. Alors ai-je raison ? »

    Démasqué, le meurtrier éclata en sanglots.


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