• Chapitre 1

    Chapitre 1 :

    Le crime :

     

    Il est 17 heures. C’est l’heure de ma petite balade habituelle. Au fait je ne me suis pas présenté, je suis Sébastien Tores, célèbre détective de France. Bref, en sortant de chez moi, j’entendis des cris. Au début, je pensais que c’était les voisins qui se disputaient comme d’habitude. Mais, cette fois, on aurait dit que toute la banlieue s’est regroupée autour de je-ne-sais-quoi. Soudain, je me figeai. Du sang. Il y avait du sang sur le trottoir. En découvrant ça, j’aurai pu m’évanouir si je n’étais pas un détective de haut niveau. Alors, j’ai couru jusqu’au corps, et là, ce que je vis me figea sur place encore une fois. Le mort est mon meilleur ami. Je n’en croyais pas mes yeux. Je suis retourné chez moi pour me remettre de ce bouleversement, puis je pris ma décision : ce sera moi qui mènerai l’enquête. Sur ce, je suis retournée à côté du  groupement de badauds. Sur place, il y avait déjà mon collègue et ami: M. Hope. Je suppose que ce sera lui qui va se charger de cette enquête. Je lui dis :

    -Bonjour, cher ami.

    En le voyant, je me souvins des circonstances de notre rencontre : après mes études supérieures, c’est lui qui m’avait aidé à intégrer la police française. Il m’a aussi aidé à grimper les échelons ; grâce à lui, je suis passé de simple policier de circulation à inspecteur confirmé.

    Il paraissait étonné de me voir, donc je lui dis :

    -J’habite ici.

    -Ah, je pensais qu’on vous avait chargé de cette enquête…

    -Justement, cela me ferait plaisir de m’occuper de cette affaire, parce que, figurez-vous que ce mort est mon meilleur ami.

    Il hésita un moment et dit :

    -Bon, d’accord, mais tu me revaudras ça un jour !

    -Je t’en donne ma parole, lui promit-je.

    -Au fait, lui dis-je avant qu’il ne parte, où est l’arme du crime ?

    -Je l’ai confié au gardien.

     Je me suis donc rendu chez lui, j’ai regardé par la fenêtre, j’ai sonné, mais il n’y était pas. Je le cherchais donc partout, et je le trouvai en train de mettre une sorte de ruban autour des limites de la banlieue. Je lui dis :

    -Bonjour monsieur, je suis M. Tores, l’inspecteur chargé de cette enquête, pouvez-vous me donner l’arme du crime ?

    -Oui, monsieur elle est dans ma cabine, prenez les clés.                                          

    Il joignit le geste à la parole et me les tendit. Au moment où je m’apprêtais à lui demander ce qu’il faisait, il me dit, comme s’il lisait dans mes pensées :

    -Plus tard…

    Bien évidemment, il n’y avait tien d’intéressant sur l’arme du crime (les empreintes ont été essuyées). Au moment de sortir, je me suis retrouvé nez-à-nez avec le gardien, et je lui demandai:

    -Que faisiez-vous, tout à l’heure ?

    - Je mettais la barrière de protection d’urgence, cela veut dire que, maintenant, personne ne peut ni entrer ni sortir de la banlieue.

     

     


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  • Commentaires

    1
    Mardi 23 Novembre 2010 à 01:08

    Bonsoir, ça fait plaisir de voir cette passion de l'écriture si jeune !


     ta plume est sympa aussi je t'invite à publier ton texte sur :


    http://www.de-plume-en-plume.fr/

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