• Chapitre  2 :

    La dispute :

     

     

    En entrant à la maison, Johanna devait être la plus joyeuse des jeunes filles de tout le collège. Ce n’est pas rien d’être invitée à la boum de Jean ! Dès qu’elle franchit le seuil de la porte, elle monta directement vers sa chambre, prit son téléphone et appela Sarah :

    -Sarah ! Sarah ! S’il te plaît, Sarah, aide-moi !

    -Quoi !? Quoi ?! Qu’est-ce qui se passe !

    -Dis-moi, tu es spécialiste dans l’art de convaincre les parents ?

    -Oui, bien sûr ! Ah ! Ok, j’ai compris tu veux que je t’aide à convaincre ton père de te laisser aller à la boum de Jean, n’est-ce pas ?

    -Oui, c’est ça !

    -Donc, pendant le dîner, tu lui demandes.

    -Arrête, tu rigoles j’espère !

    -Bien sûr que je rigole, mais c’est vrai que c’est pendant le dîner que tu lui demandes, plus précisément pendant qu’il regarde son match de foot. Succès garantis !

    -Merci beaucoup, Sarah !

    Et au moment où Johanna raccrocha, une petite voix dit :

    -Trop cool ! Je vais le dire à papa !

    -John !

    John sortit de sa cachette et lui dit :

    -Et ouais c’est moi ! Bon, on va faire un marché, tu me donnes 2 euros et je me tais...

    -Sale gamin ! Non, je te donnerais pas 2 euros et toi tu vas te taire sinon je raconte à papa la fois où tu as creusé dans le potager.

    -OK...OK...je m’en vais...

    *

    * *

     

    Le père de Johanna, M. Sibour, regardait tranquillement le match de foot pendant qu’il dînait. Johanna choisit ce moment pour lui dire :

    -Papa, je peux te demander un truc...

    -Vas-y, vas-y

    - Est-ce que je peux ...

    - Elle veut aller à la boum de son amoureux pendant notre week-end en famille aux Pyrénées ! dit John, le petit frère de Johanna.

    - Jooooooooohn !! Tu avais promis de te taire !

    - Tu aurais dû me donner 2 euros, lui dit-il en tirant la langue.

    - Arrêtez de vous disputer tous les deux et expliquez-moi ce qu’il se passe ! cria M. Sibour

    - Elle veut te convaincre de reporter notre week-end en famille JUSTE pour aller à la boum de son amoureux.

    En entendant ces mots M. Sibour devint rouge de colère.

    -          Quoi ?! Johanna a un amoureux ! Qui a en plus eu le culot de l’inviter à sa boum ! Non mais, depuis quand des petites filles de 12 ans sont invitées à des boums, ou bien même ont des amoureux ?!

    A ce moment là, Susan, la belle-mère de Johanna, dit d’une toute petite voix :

    - Charles, calme-toi, Johanna est en âge d’assumer ses choix. Ce n’est plus un bébé, c’est une adolescente, et puis, on pourra le reporter notre week-end.

    -Ne m’interromps pas ! Alors où en étais-je ?

    -Tu étais en train de me gueuler dessus parce que j’ai envie de m’amuser un peu...et pour votre information Jean N’EST PAS MON AMOUREUX !!!

    Au fur et à mesure qu’elle prononçait ses mots, son père devint rouge de colère :

    -Tu n’as pas le droit de me parler sur ce ton!

    -Toi non plus !

    -Monte dans ta chambre !

    Tout en montant les escaliers elle soupira et dit :

    -Tu crois vraiment que ça va marcher avec cette punition de gamin...

    -Alors ce sera pire tu iras avec nous aux Pyrénées que tu le veuilles ou non !

    Elle soupira encore et monta dans sa chambre et ils l’entendirent tous trois claquer la porte.


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  • Chapitre 3 :

    Interrogatoire :

     

    Sur les 8 interrogatoires que j’ai menés, trois me semble sortir du lot : ils contiennent les dernières pièces du puzzle. Ce sera rapide, il faudra juste retenir tout ce qui a été dit pour pouvoir émettre une hypothèse ou continuer si on a une piste qui pourra confirmer l’hypothèse ou la nier. Mais il faut continuer. Alors voila le compte-rendu de mon petit entretien...

     

    Mme Lasra :

     

    La 1ère personne à questionner est Mme Lasra. C’est chez elle, à l’A6 que je dois la retrouver. Mme Lasra, est une jolie femme, rousse, pleine de tache de rousseur. Elle est un peu potelée mais ça ne se voit pas beaucoup. Donc, arrivé chez elle, elle me dit :

    -Ah, bonjour monsieur, entrez...

    A l’intérieure, je lui dis :

    -Madame, je vais vous poser des questions qui vont pouvoir m’aider à trouver des indices.

    Elle semble suivre ce que je dis avec une attention infinie. Ces beaux yeux couleur du ciel semblent regarder dans le vide. Son profond regard me rappela celui de ma mère, à une époque précise de mon enfance, une partie que je n’oublierai jamais : lorsque j’avais 12 ans, mon père disparut mystérieusement. On ne sut jamais comment cela est arrivé ; depuis ce jour, je me mis à détester les mystères sans réponses, c’est ce qui m’a incité à devenir policier.  Après être sorti de mes réflexions juste à temps, je continue :

    -Que faisiez-vous entre 16h30 et 17h00 ?

    -J’étais en train de balayer ma maison.

    -Très bien.

    Je sortis le trousseau de clé de ma poche et je le lui montre tout en disant.

    -Vous voyez cette clé, savez-vous à quoi elle sert ?

    -Je n’ai jamais vu une clé pareille ! Ce qu’elle est bizarre...

    -Bon, je voudrais vous demander une question supplémentaire, à quelle heure avez-vous découvert le corps ?

    -A 16h45, monsieur.

     

    Le gardien :

     

    Après Mme Lasra, c’est le gardien que je vais interroger. Vous allez trouver ça bizarre, mais lors d’une enquête, tout le monde est suspect. Je me dirige donc vers sa cabine. Arrivé, il me dit :

    -Ah, bonjour M. Tores, vous êtes venu pour l’interrogatoire, n’est-ce-pas ?

    -Oui.

    Il me fait entrer dans sa cabine qui est très petite, avec pour seuls meuble un lit et une petite table. Je commence et lui dit :

    -Monsieur, je voudrais vous demander que faisiez-vous entre 16h30 et 17h.

    -Je mettais la barrière de protection d’urgence, je ne me suis pas arrêter du tout pour me reposer, comme ça le criminel n’essaiera même pas de s’enfuir.

    -Mhhh...Et savez-vous à quoi sert cette clé ?

    Son visage semble montrer l’hésitation puis il dit en bafouillant un peu :

    -Je...je ne sai...sais pas.

    -D’accord et encore merci d’avoir bien voulu répondre à mes questions.

     

    Mme Ben :

     

    Mme Ben est la dernière personne à passer pour mon interrogatoire. Je me rends donc chez elle, à l’A20 pour l’interroger :

    Arrivée elle me dit, un tablier à la main :

    -Ah, bonjour, je crois que c’est mon tour, alors entrez...entrez

    -Oui, madame c’est effectivement votre tour.

    Après s’être assis sur un fauteuil, dans son salon, je poursuis :

    -La première question est : que faisiez-vous entre 16h30 et 17h.

    -Comme vous pouvez le constatez en voyant mon tablier, il y a deux heures,  je cuisinais.

    -Ah, d’accord, c’est pour ça que ça sent bon, ici ? Cela vous ennuierait de m’en donner une part ? Parce que, figurez-vous que j’adore les gâteaux !

    Elle hocha la tête et alla me chercher une part de son gâteau (très délicieux, soit dit en passant). Je continue :

    -Maintenant, savez-vous à quoi sert cette clé ?

    Son visage s’illumina et s’assombrit aussitôt en voyant la clé, on dirait que celle-ci lui rappelait un triste souvenir. Elle me répondit après un soupir :

    -Donc, si c’est pour le bien de l’enquête, je vais tout raconter : « Alors, voilà, un jour que j’allais au marché, j’ai trouvé par terre cette « clé ». Au début je n’aurais pas imaginé que ce soit une clé. Non, en la trouvant par terre, j’ai imaginé que c’était un des nombreux enfants de Mme Lasra qui l’avait perdu. Donc, je suis allée la lui rendre, mais elle m’a dit que ce n’était pas à elle. Alors, j’ai fait le tour de toutes les personnes et toutes ont dit qu’elles ne savent pas ce que c’est. Toutes sauf une. Ton meilleur ami a dit que cette clé lui disait quelque chose. Je l’ai suivi jusque dans sa chambre et il a essayé de la faire entrer dans la serrure d’un coffre.  Il s’est ouvert et une grande lumière jaune est sortie du coffre. C’était de l’or. Je lui ai demandé d’où venait ce coffre et il me répondit qu’il l’avait acheté chez un antiquaire. Alors, à partir de là on a commencé à se disputer pour savoir à qui l’or devait revenir. On est allé au tribunal et il a décidé que cet or reviendrait à ton meilleur ami. » Voilà l’histoire.

    -Merci, votre histoire m’a été très utile.

    Je suis alors retourné chez moi, je me suis préparé un thé et des petits gâteaux,  je me suis assis dans mon fauteuil préférée et j’ai commencé à réfléchir. Pendant 30 minutes, je n’ai fait que ça. Soudain, la lumière est apparue. Je sais qui est l’assassin...Et vous, à partir de ces informations, pouvez-vous deviner qui est le meurtrier ?


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  • Chapitre 2 :

    L’inspection du corps :

     

    Donc, après l’inspection de l’arme, c’est au tour du corps d’avoir sa petite inspection. Pour

    cette étape nous n’avons besoin que de ses facultés d’observations. C’est pour ça que je suis allé à mon café préféré, pour prendre un cheese-cake, ma pâtisserie préférée ; ça me sert à reprendre un peu de forces. Donc, je disais qu’il fallait maintenant inspecter le corps. Juste à côté de celui-ci, il y a une Mme Lasra, qui ne s’en ai apparemment toujours as remis. Je lui demande :

    -Bonjour, madame, je suis l’inspecteur chargé de cette enquête, savez-vous si le corps a été bougé ?

    -Non, j’ai été la première à découvrir le corps et je n’ai pas bougé de là.

    -D’accord, madame, sans vouloir vous offenser, pouvez-vous partir et me laisser seul ?

    -Oui bien-sûr !

    Les traces sont encore fraîches, le meurtre doit être assez récent, entre 16h30 et 17h. Alors, tout d’abord j’ai commencé par fouiller les poches de mon ami. Il y a un paquet de chewing-gums (je lui en ai piqué un), une balle en plastique (quel adulte de 30 ans trainerait avec une balle en plastique),  et d’autres babioles sans importance...mais tout au fond de ses poches il y a un trousseau de clés pas tout à fait ordinaire. Enfin, c’est ce que me dit mon intuition, une clé ici m’intrigue. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Continuons. Au fait, ne continuons pas. Il n’y a rien d’autre. L’inspection du corps étant fini, je devais continuer mon enquête avec mes maigres conclusions : le meurtre s’est déroulé entre 16h30 et 17h et ma forte conviction que la clé me mènera vers le meurtrier. La dernière étape est l’étape clé : l’interrogatoire.


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  • Chapitre 1 :

    L’invitation :

     

    Johanna connaît le secret. Elle l’apprit par hasard un jour de pluie et de vent. Voila comment l’histoire commença...

    Johanna habite à Paris, avec son père, sa belle-mère et son frère John. Sa mère est décédée lorsqu’elle avait 5 ans. Maintenant, elle a 12 ans et va au collège LaFontaine, réputé pour ses professeurs stricts et sévères. Heureusement, sa meilleure amie Sarah est toujours là en cas de besoin. Johanna et Sarah se connaissent depuis le CP. Elles ont toutes les deux une manie très fréquente chez les filles de son âge : la mode. Elles mettaient TOUJOURS TOUJOURS TOUJOURS les mêmes genres d’habits mais pas les mêmes. Exemple : Elles mettaient toutes les deux une tunique et une ceinture mais pas les mêmes. Johanna était une fille assez mince, elle avait des cheveux blonds très longs, sans doute les plus longs de tout le lycée. Ses yeux étaient bleus-verts, mais plus tirant vers le vert. Johanna est secrètement amoureuse du beau Jean de la classe de 4e, mais de toutes les façons, comme elle dit, toutes les filles sont à ses pieds, alors...

    -Alors, quoi ?! Lui dit Sarah, vas-y, va lui parler, t’as rien à perdre ! Dis-lui n’importe quoi, je ne sais pas moi, un truc du genre...c’est dur la 4ème ?

    - Trop gamin ?

    -Tu sais que t’es beau ?

    -Non ! Je suis trop timide !

    -Tiens, regarde il vient vers nous !

    En effet, Jean avançait vers Johanna et Sarah. Il leur dit timidement :

    -Euh...C’est euh...pour ma boum pour fêter mes 14 ans, vous êtes invités toutes les deux ! J’espère que vous pourrez venir ! Bon...eh bien ! A+

    Dès que Jean eut tourné le dos, Johanna commença à sautiller de joie. Etre invitée à la boum du plus beau garçon de tout le collège, si ce n’est pas une chance ! Mais, on peut comprendre qu’elle soit amoureuse de lui...avec ses beaux cheveux roux et lisse, sa petite frange, ses tâches de rousseur et surtout ! Ses yeux bleus comme la mer, on ne peut pas lui résister.

    -Alors là voila ta chance de lui parler, il manque plus que la permission des parents. Donc, je viens te chercher vers 16h30 et on fait la route ensemble. OK ?

    Au mot « permission », Johanna frémit. Elle n’y avait pas encore pensé aux parents...

    -C’est bon t’as gagné, Sarah ; t’es la meilleure dans l’art de faire déprimer les gens...toute ma joie est partie lorsque tu as prononcé le mot « permission ». Mon père a prévu son fameux week-end en famille. Et avec les week-ends de papa, il ne faut pas rigoler. Il veut qu’on aille passer le passer aux Pyrénées. Aux Pyrénées, tu te rends compte, Sarah, aux Pyrénées ! Il veut me transformer en bergère ou quoi !?

    Elles éclatèrent toutes les deux de rire et Johanna oublia complètement la boum de Jean.

     

     


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  • Salut, c'est encore moi ! Maintenant, j'ai publié l'histoire "Le Crime De Banlieue" sur un site qui s'appelle De-Plume-De-Plume. Pour y aller, cliquez ici ! J'ai même mis une nouvelle histoire. Si vous aussi, vous écrivez des histoires, je vous conseille de le poster dans des sites comme celui-ci.

    Minooooouuuuchette99, qui vous adore !

     


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